Quand t’arriverais, il n’y aurait pas de porte. Parce que dedans chez moi ce serait dehors. Tu entrerais dans mon petit-grand jardin. Tellement vert qu’en se baissant tu entendrais l’herbe chanter en irlandais.A droite une belle rangée d’arbres. Très grands, très forts. Mais qui sourient pour pas faire peur. Ils nous protègeraient des yeux des…Lire la suite de « Ma maison dedans-dehors »
Des yeux qui se savent tout petits, cloués sous les proues des sourcils qui s’affrontent. Des rides en Grand Canyon. Des cils qui ont du mal à tenir si haut. Ils scrutent au loin le lit de leurs jumeaux lilliputiens. Toutes les 4 secondes, tentent des sorties pour les rejoindre. Le muscle des paupières qui…Lire la suite de « A la recherche du temps perdu »
Debout dans ce hall, elle se tient droite, les deux mains sagement embrassées. Elle ne bouge pas. Son foulard noir entrave délicatement son visage, écrin d’un ovale parfait. La nuit qui l’habille de la tête au sol souligne le rose de ses lèvres closes. Elle est sage. Autour d’elle, les voyageurs aux chariots trop lourds…Lire la suite de « Corps à corps »