Quand t’arriverais, il n’y aurait pas de porte. Parce que dedans chez moi ce serait dehors. Tu entrerais dans mon petit-grand jardin. Tellement vert qu’en se baissant tu entendrais l’herbe chanter en irlandais.A droite une belle rangée d’arbres. Très grands, très forts. Mais qui sourient pour pas faire peur. Ils nous protègeraient des yeux des…Lire la suite de « Ma maison dedans-dehors »
Alors je découvre que je souris. A l’instant où le caoutchouc sous le bout de mon doigt fait le noir de l’écran, je découvre que je souris.Lèvres fermées, zygomatique gauche remonté. Peut-être un sillon de soleil au coin de l’œil. C’était beau là-bas. J’étais bien chez toi. Mon corps sait qu’il ne faut pas bouger….Lire la suite de « Dernière séance »
Jeudi, 12h47 – Paris court, la Seine déborde. Les caniveaux sont torrents et les arbres sont ivres. La pluie vient de cesser. Les parapluies sont exténués de leur marathon qui prend fin. Jeudi, 12h47, le ciel vire au bleu sec. Il remet enfin son bleu comme on remet son vieux jean, celui dans lequel on…Lire la suite de « Soleil Rouge »