Je relève la nuque, mes yeux passent la vitre. Sans y penser. Rencontrent le ciel. S’ennuient. Blanc. Chiant. Personne, en ce matin, n’est venu peindre mon ciel. Tellement, tellement blanc. Tellement, tellement chiant. Mes yeux cherchent une trace, une ombre, une profondeur. Rien. Même pas un reflet doux, qui dit le bleu derrière. Pas là…Lire la suite de « Leucosélophobie »
« […] Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n’ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S’il m’est nécessaire au contraire, c’est qu’il ne se sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous. L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un…Lire la suite de « Discours de Suède – Albert Camus »