Seule ? Je fige. Dans mon dos, le choc feutré de la première porte qui se ferme. Vite et seule – elle aussi. Et puis silence. Et noir. D’habitude je suis 5 ou même 12. Et les deux portes baillent en cadence. Avalent et déversent. En goulée continue. D’habitude je me fais anguille entre eux….Lire la suite de « Sas de compression »
Devant, c’est Jeanne qui chante les années 80’s. Le noir de la nuit, le rouge des feux. Seulement les reflets de la nuit sur les eaux, des feux dans les vitrines. Rouge, noir et argent. Courir dans la nuit de la ville en hiver. A droite, le trottoir mouillé. Endormi. Dans le coin de mon…Lire la suite de « La peau qui se décolle »
Le doux du chaud du bois du sol sous les pieds nus.Le chaud du lisse du blanc du mug au creux de la paume droite.Le dur des pointes des os des fesses, celui des coudes des bras des mains. Le poids des paupières pas encore remontées, stores du matin de ma journée. Ma voix off…Lire la suite de « Un con au p’tit déj’ »