Ça tire dans mon épaule. Une pointe d’aiguille, plantée au cœur de ma rondeur. J’avance quand même. Evidemment. Mais dans le gris des couloirs sales, dans les artères de cette gare, un bout de moi tire sur la corde. Posé au bout de la clavicule, sous le minuscule Everest osseux de l’acromiom, je sens un…Lire la suite de « Concordanse des temps »
Jamais. Ne plus jamais partir. Que jamais cela ne s’arrête. Serrer les dents de revenir. Se promettre. Peur de manquer quand la vie reprendra. Les deux pieds sur la Terre, la bouche un peu ouverte. Parce que l’air est si froid et le bout du nez mouille. Ou bien. Les deux pieds dans la Terre,…Lire la suite de « #FB »
Evidemment. De mon corps détendu, le doute s’est envolé. La décision surgit quand le cerveau décante.Comme nos chemins s’éclairent dans les noirs de nos nuits ! Évidemment, je pars. Mes lèvres se détendent. Oubliée l’intensité de la question qui ronge. Sourire à la facilité de la décision prise … dans le noir. Dans mon oreille…Lire la suite de « Passager clandestin »